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系統識別號 U0002-2602200612243700
DOI 10.6846/TKU.2006.00809
論文名稱(中文) 跨文化形象之再現—以《丁丁歷險記:藍蓮花》為例
論文名稱(英文) Representation of Intercultural Image: The Adventures of Tintin: The Blue Lotus
第三語言論文名稱 Représentation des images interculturelles:Les Aventures de Tintin: Le Lotus Bleu
校院名稱 淡江大學
系所名稱(中文) 法國語文學系碩士班
系所名稱(英文) Department of French
外國學位學校名稱
外國學位學院名稱
外國學位研究所名稱
學年度 94
學期 1
出版年 95
研究生(中文) 周筱琦
研究生(英文) Hsiao-Chi Chou
學號 691270135
學位類別 碩士
語言別 繁體中文
第二語言別 法文
口試日期 2006-01-06
論文頁數 138頁
口試委員 指導教授 - 吳錫德(hsideh@ms39.hinet.net)
委員 - 劉俐(liuli@ms19.hinet.net)
委員 - 阮若缺(jcjuan@nccu.edu.tw)
關鍵字(中) 丁丁
跨文化
形象
再現
他者
異國情調
關鍵字(英) Tintin
intercultural
image
representation
others
exoticism
第三語言關鍵字 Tintin
interculturel
image
représentation
autre
exotisme
學科別分類
中文摘要
《丁丁歷險記》是歐洲知名的漫畫,在全球已被翻譯成六十多種語言。本論文的研究文本即是《丁丁歷險記》系列裡的第五本作品《藍蓮花》。故事發生的背景在1930年代的中國,當時的中國對歐洲大陸的人們來說,是個遙遠、野蠻、神秘的國家。因此,作者艾爾吉(Hergé)想介紹這國度給歐洲的人們,呈現某種真實的中國文化形象。 
本論文藉由這本與中國文化形象有關的作品,作一跨越性的文化研究,進而探索當時西方人眼中的中國形象。此外,也想暸解作者運用何種方式「再現」中國形象。本論文分成四章節,第一章為跨文化形象的型塑,由跨文化的觀點來探討不同的文化之間要如何溝通,以及如何看待與我們自身相異的他者文化?第二章為法文文學作品中的中國形象,在瞭解跨文化的溝通模式後,此章節由歷史的角度出發,要暸解自我文化,可透過他人之眼所反映出的形象做為借鏡,但從文學作品中又可以傳遞出何種訊息?本章節依序列舉從十八世紀到廿世紀具有代表性的作品,例如:伏爾泰、孟德斯鳩、雨果、梵樂希、克洛岱爾等人的著作,作一概括性的論述。在瞭解中法文化的交流進程與法語世界裡的中國形象後,進入本論文的討論核心第三、四章。這兩章以《藍蓮花》文本裡的文字與圖片相互參照,再進一步探索作者艾爾吉如何突破這百年來西方人對中國的誤識,以及他運用何種方式再現中國形象。最後,再敘述《藍蓮花》的獨特性與成功的地方,並論述在此一研究過程中所引發的相關議題。
張充仁是促成艾爾吉再現中國的重要關鍵,艾爾吉的多元文化信仰與人道關懷則是主要的推力。他們倆共同搭起這座跨文化的橋樑,促使西方人得以窺其中國形象的原貌。藉由這種「文化對話」的方式和過程,截長補短、互取所需、平等對待。從《藍蓮花》的創作背景、艾爾吉和張充仁的交往,我們似乎能印證這種「文化對話」的期待是有可能的。
英文摘要
The Adventures of Tintin is a famous comic strip in Europe and it has been translated into over sixty languages all over the world. This thesis is about the fifth book in The Adventures of Tintin, which is called The Blue Lotus. The story takes place in China in 1930. At that time, China was a brutal, far-off, and mysterious country to Europeans. So, the author, Hergé, wanted to introduce this strange country to Europeans to represent an accurate cultural image of China.
The thesis conducts an intercultural study of this work relating to Chinese cultural images to discover how Westerners saw China at that time. Furthermore, the thesis deals with the ways in which the author represented the Chinese image. This thesis has four parts. The first explains intercultural theory. Today, we live in the world which is full of many cultures. How do different cultures communicate with one another? The second part deals with the image of China in French literary works. Taking into account intercultural communication models, the chapter sets off from an historical view. In order to understand our own culture, we can look at it through the images through which other people see us. However, what kind of messages can we get from literary works? Does French literature reflect our real culture? The third and the fourth parts are the most important in this thesis. These two chapters are based on words and pictures in The Blue Lotus. We will discover how Hergé broke with Westerners’ misunderstandings about China and how he represented the Chinese image. 
Hergé’s Chinese friend, Tchang, played an important role in this intercultural communication. Because of the effort of Hergé and Tchang, Europeans were able to recognize the real Chinese cultural image. Through this kind of intercultural dialogue we can acquire the advantages of other cultures and complement the defects of our own. Nowadays, we think this equal communication can possibly be realized.
第三語言摘要 Résumé Représentation des images interculturelles: Les Aventures de Tintin: Le Lotus Bleu CHOU Hsiao-Chi Introduction Les aventures de Tintin sont très connues en Europe, et sont traduites en plus de 60 langues à travers le monde. L’image du personnage de “Tintin” a un esprit de courage et cet esprit est aussi avantageux pour moduler le caractère des enfants. L’auteur (Hergé) donne à Tintin des missions différentes dans chaque histoire. Il envoie Tintin dans différents pays du monde pour découvrir les diverses civilisations de chaque pays. La cinquième bande dessinée est intitulée Le lotus bleu et cette histoire a lieu en Chine dans les années 1930. À cette époque, la Chine est pour les européens un pays barbare, cruel, mystérieux. Ainsi, Hergé veut présenter ce pays mystérieux pour les européens et représente les images culturelles de la Chine dans son œuvre. Ce mémoire a pour but de s’appuyer sur cette oeuvre pour connaître l’image des chinois dans les yeux des européens à ce moment-là, et de montrer par quels moyens Hergé représente cette image dans Le lotus bleu. Aujourd’hui, on peut recevoir rapidement des quantités d’informations différentes. Tout le monde (orientaux ou occidentaux) veut découvrir des univers inconnus. En effet, la découverte des cultures différentes reflète l’ouverture et la tolérance humaines. En recherchant d’autres mondes, c’est aussi un moyen pour bien nous connaître nous-mêmes. Mais que se passe t-il lorsque diverses cultures se rencontrent ? On peut bien connaître notre culture au moyen d’une autre culture ; mais peut-on voir notre vraie image au moyen d’Autrui ou simplement nous affirmer nous-mêmes au moyen d’Autrui ? Quand on représente les images d’Autrui, on y met parfois quelques idées personnelles et subjectives. Cette situation se retrouve le plus souvent dans les œuvres littéraires fantastiques, comme l’affirme Pageaux: « Toute littérature qui réfléchit sur les fondements de son identité, même à travers la fiction, véhicule, pour se construire et se dire, les images d’un Autre ou de plusieurs Autres: le spéculatif se change en spéculaire. Comme ça, il n’est possible de la représentation des images ? » Ce mémoire abordera l’image des Chinois dans Le lotus bleu. On se demandera s’il est possible de représenter une véritable image des Chinois dans cette œuvre ou s’il s’agit uniquement d’enfoncer les stéréotypes. De plus, nous verrons quels moyens et techniques de dessin Hergé utilise pour représenter les Chinois. Chapitre I : modélisation des images interculturelles Chercher à découvrir et comprendre d’autres cultures a toujours été d’actualité partout dans le monde. En effet, il n’est pas possible d’imaginer une culture unique, car quand il y a de l’espèce humaine, il y a de la communication entre les différentes cultures. Les images interculturelles s’expriment donc en comparant les différentes cultures. La recherche culturelle signifie la reconnaissance et l’engagement de l’Autre. Mais dans le processus de la communication de culture, on considère que notre propre culture est le sujet et ce qui est différent de notre culutre est l’objet ou l’Autre. Ainsi, il y a souvent des malentendus ou des préjugés dans la communication. Pageaux explique l’image de l’Autre dans son œuvre La littérature générale et comparée, et dit: « toute image procède d’une prise de conscience, si minime soit-elle, d’un Je par rapport à un Autre, d’un Ici par rapport à un Ailleurs. L’image est donc l’expression, littéraire ou non, d’un écart significatif entre deux ordres de réalité culturelle. » Pageaux distingue la notion de « Je » et d’ « Autre », d’ « Ici » et d’ « Ailleurs ». Donc, la recherche culturelle insiste sur la relation mutuelle entre Je et l’Autre. Quand le Je regarde l’Autre, l’image de l’Autre transmet une partie de l’imge du Je en même temps. Mais dans ce processus, Je attache trop d’importance a lui-même et néglige l’Autre. Comme Pageaux l’indique: « comme la négation de l’Autre, le complément et le prolongement du Je et de son espace./.../ mais en disant l’Autre, le Je tend à le nier et se dit soi-même. » La communication de culture est un phénomène dans la société humaine. Que se passe t-il lorsque les différentes cultures se rencontrent ? Y a-t-il plus de problèmes de communication entre gens de cultures differentes qu’entre gens de même culture? Si on aborde une culture différente par comparaison à notre culture, on se sent étrange, nerveux, gêné ...c’est-à-dire, il existe un problème d’acculturation. On accepte la culture d’Autrui seulement au moyen de l’apprentissage. Alors, il est certain que l’on rencontre des problèmes dans cet apprentissage. Il faut avoir une attitude de tolérance pour accepter toutes les différentes cultures du monde. Il existe différents modèles de communication interculturelle. La théorie de Muneo Jay Yoshikawa induit quelques situations quand les différentes cultures se rencontrent. On peut mieux comprendre à l’aide des illustrations ci-dessous: 1. Dans cette situation, A juge B avec sa propre subjectivité. De même, B juge aussi A avec sa subjectivité. Dans ce cas, on ignore les caractères de A et B. 2. Dans cette situation, A comprend l’arrière- plan, les caractères et la différence de B. A utilise cette différence pour dominer B. Si B ignore l’intention de A, B va tomber dans le piège de A. Dans ce modèle de commuication, A est toujours maître pour décider. 3. A et B ont tendance au fusionnement ont moyen de contacter continuellement. Bien que A soit différent de B, ils deviennent plus ressemblants au fur et à mesure. 4. A et B sont dans la même position pour communiquer. C’est un modèle plus idéal. Il n’y a pas d’intention dans ce modèle de communication. Mais si on veut arriver cette situation, il faut avoir une bonne connaissance entre A et B. Aujourd’hui, la communication interculturelle devient une tendance nécessaire. Il faut promouvoir plusieurs cultures pour vivre ensemble et se compléter mutuellement afin de solutionner le conflit de la culture. Mais comment représenter la culture ? On peut utiliser les médias pour représenter l’image culturelle de l’Autre. Qu’est-ce que l’image? L’image est « la représentation d’une réalité culturelle au travers de laquelle l’individu ou le groupe qui l’ont élaborée (ou qui la partagent ou qui la propagent) révèlent et traduisent l’espace social, cuturel, idéologique, imaginaire dans lequel ils veulent se situer. Cet espace, posé comme horizon d’étude est le théâtre, le lieu où s’expriment d’une manière imagée c’est-à-dire à l’aide d’images, de représentations, les modalités./.../ » Donc, différentes cultures sont représentées par différentes images. Comment représenter notre culture? Cela devient un point en discussion aujourd’hui. Dans le système de la représentation, quel type de culture est accepté par une nouvelle génération ? Cela reste un problème épineux. On pense que l’on doit insister sur la valeur de notre culture et qu’elle ne peut pas être maniée par la conscience d’autre culture. Ainsi, notre culture reste stable. Chapitre II :images des Chinois dans les œuvres littéraires françaises La représentation de la culture est souvent présente dans les œuvres littéraires. Dans ce chapitre, on va discuter de l’image chinois dans les œuvres littéraires françaises de 18e siècle au 20e siècle. Les œuvres littéraires jouent un rôle important dans la transmission de la culture. Au moyen de la description de voyage en Chine ou de la traduction des œuvres chinoises, les Français peuvent bien comprendre la Chine et les Chinois. Mais quel message est transmis au moyen des œuvres littéraires ? Réflète t-il la réalité du Je ? En général, on peut induire 3 situations où les Français regardent la Chine aux 17e et 18e siècle: 1. Appréciation en raison des besoins propres à la société : Par exemple, Diderot, Montesquieu et Voltaire admirent les règles de la politique et l’éducation de la Chine. Cela exprime aussi que la France apprécie la culture chinoise. On n’accepte pas aveuglément la culture chinoise, on l’accepte à cause des besoins de la société. 2. Une attitude de critique: Il y a souvent des critiques sur l’écriture, la logique, la science chinoises. Par exemple, les Français pensent que l’écriture chinoise est difficile à apprendre, et qu’elle va empêcher les Chinois pour évoluer dans d’autres domaines de savoirs. Comme Montesquieu le dit dans De l’esprit des loi: « leur manière d’écrire extrêmement composée, qui a fait que, pendant une très grande partie de la vie, l’esprit a été uniquement occupé de ces rites, parce qu’il a fallu apprendre à lire dans les livres, et pour les livres qui les contenoient.» 3. Les opinions divisées: Ce phénomène est sûrement quand une autre culture est importée de l’étranger. Elle traverse beaucoup de domaines Dans la communication entre la Chine et la France aux 17e et 18e siècle, on peut dire que la connaissance entre les deux pays reste encore superficielle. Il y a encore des stéréotypes sur la Chine. Le stéréotype est « une prodigieuse ellipse de l’esprit, du raisonnement, il est une constante pétiton de principe: il montre (et démontre) ce qu’il fallait démontrer. Il est non seulement l’indice d’une culture bloquée, il révèle une culture tautologique, répétitive, d’où toute approche critique est désormais exclue au profit de quelques affirmations de type essentialiste et discriminatoire. » Dans l’histoire de la littérature française, Voltaire donne à la culture chinoise une haute appréciation. Il considère que la culture chinoise est plus civilisée que la culture occidentale. Il écrit une œuvre, Essai sur les mœurs, pour prouver que les chinois ne sont pas barbares. Il dit: « Si quelques annales portent un caractère de certitude, ce sont celles des Chinois, qui ont joint, comme on l’a déjà dit ailleurs, l’histoire du ciel à celle de la terre. Seuls de tous les peuples, ils ont constamment marqué leurs époques par des éclipses, par les conjonctions des planètes ; et nos astronomes, qui ont examiné leurs calculs, ont été étonnés de les trouver presque tous véritables. Les autres nations inventèrent des fables allégoriques; et les Chinois écrivirent leur histoire, la plume et l’astrolabe à la main, avec une simplicité dont on ne trouve point d’exemple dans le reste de l’Asie. » De plus, selon les idées de Voltaire, le domaine dans lequel les Chinois sont les plus connus, les plus cultivés, les plus perfectionnés, c’est la morale et les lois. Mais il se demande aussi pourquoi les Chinois, ayant été si loin dans des temps si reculés, sont toujours restés à ce stade ; pourquoi l’astronomie est chez eux si ancienne et si bornée; pourquoi dans la musique ils ignorent encore les demi-tons. Bien qu’il y ait des défauts dans le développement de la civilisation chinoise, la Chine est toujours un pays idéal dans le cœur de Voltaire. Bien que Voltaire apprécie la civilisation chinoise, Montesquieu critique la Chine avec inquiétude. Il affirme: « La Chine est donc un État despotique, dont le principe est la crainte. » Montesquieu insiste sur cette idée pour définir la Chine, mais sa description de l’image des Chinois est contradictoire. Notamment, il indique en effet: « c’est que cet honneur dont on parle chez des peuples à qui on ne fait rien faire qu’à coups de bâton./…/En vain ce despotisme, pressé par ses malheurs, a-t-il voulu s’enchaîner ; il s’arme de ses chaînes, et devient plus terrible encore. » ; et ailleurs : « Les législateurs de la Chine furent plus sensés lorsque, considérant les hommes, non pas dans l’état paisible où ils seront quelque jour, mais dans l’action propre à leur faire remplir les devoirs de la vie, ils firent leur religion, leur philosophie et leurs lois toutes pratiques. » On peut noter qu’il montre à la fois l’affirmation et la négation de la nation chinoise. Donc, il montre une image des Chinois comme un peuple contradictoire. Au moyen de l’écriture pour représenter la réalité, l’auteur joue avec l’imagination et le subjectivité du lecteur. Donc, l’image d’autrui est choisie par l’auteur. Au 19e siècle, les écrivains utilisent le symbole chinois pour écrire leurs articles. Par exemple, Théophile Gautier écrit une poésie qui s’appelle la chinoiserie: « Celle que j'aime à présent, est en Chine; Elle demeure avec ses vieux parents, Dans une tour de porcelaine fine, Au fleuve Jaune, où sont les cormorans. Elle a des yeux retroussés vers les tempes, Un pied petit à tenir dans la main, Le teint plus clair que le cuivre des lampes, Les ongles longs et rougis de carmin. Par son treillis elle passe sa tête, Que l'hirondelle en volant vient toucher, Et, chaque soir, aussi bien qu'un poète, Chante le saule et la fleur du pêcher. » Cette poésie donne aux lecteurs une image douce et exotique. En effet, au 19e siècle, les écrivains utilisent des images exotiques pour représenter la Chine, mais ces images sont présentes dans l’imagination de l’auteur. Au 20e siècle, les écrivains français décrivent la culture chinoise au moyen de la lecture et de leurs amis chinois. Par exemple, Paul valéry écrit une préface pour son étudiant chinois, Cheng Tcheng. Il pense que la Chine est une nation qui a un caratère très compliqué. Il dit: « Nous prêtions pêle-mêle à ce peuple extravagant, de la sagesse et des niaiseries; de la faiblesse et de la durée; une inertie et une industrie profigieuses; une ignorance, mais une adresse; une naïveté, mais une subtilité incomparables; une sobriété et des raffinements miraculeux; une infinité ridicule. On considérait la Chine immense et impuissante, inventive et stationnaire, superstitieuse et athée, atroce et philosophique, patriarcale et corrompue. » Bien que Valéry pense que les comportements des Chinois sont étrangers, il a respect envers la Chine. De la même manière, Henri Michaux connaît l’Orient grâce à son ami chinois. Dans son œuvre Un barbare en Asie, il dit: « Quand je vis l’Inde, et quand je vis la Chine, pour la première fois, des peuples, sur cette terre me parurent mériter d’être réels. » Michaux apprécie donc aussi la culture chinoise. La littérature française aide donc à bien comprendre les différentes cultures. Et puis, on peut bien reconnaître et estimer notre propre culture au moyen de l’image des Chinois dans la littérature français. Mais il existe encore des stéréotypes dans la littérature française, et on ne peut pas nier ces stéréotypes. Ils existent encore dans notre société aujourd’hui. Il existe encore des malentendus et des préjugés dans les différentes cultures et nations. Trouver la solution a ces problèmes est une question permanente. Chapitre III : L’image des Chinois dans Les Aventures de Tintin : Le Lotus Bleu Les aventures de Tintin est la collection de bandes dessinées la plus connue en Europe. Marguerite Duras consacre à l’auteur, Hergé, un article flatteur dans France-Observateur, et affirme:«Les albums de Tintin des éditions Casterman tournent autour du monde. On peut dire qu’il y a une Internationale Tintin. Que tous les enfants du monde civilisé ont une culture Tintin avant d’avoir la leur propre, qu’ils boivent le lait Tintin, tous, uniformément, comme eau de fontaine.» D’ailleurs, il y a aussi des gens qui pensent que Les aventures de Tintin font partie le monde littéraire. On choisit une des aventures de Tintin intitulée Le lotus bleu pour ce mémoire. L’histoire se passe en Chine, et nous cherchons à savoir comment Hergé représente l’image des Chinois. L’image donnée des Chinois est-elle vraie à cette période ? Et tout d’abord, pourquoi Hergé choisit-il la Chine et envoie Tintin en Chine? Il y a deux raisons pour expliquer ce choix: « 1. Montrer, tout en racontant une histoire, la main-mise à l’époque des Japonais sur la Chine. 2. Faire mieux connaître les Chinois. » Hergé publie donc une annonce pour informer les gens que Tintin va aller en Chine il reçoit une lettre très importante qui dit: « Je suis aumônier des étudiants chinois à l’université de Louvain. Or, Tintin, va partir pour la Chine. Si vous montrez les Chinois comme les Occidentaux se les représentent trop souvent; si vous les montrez avec une natte, qui était, sous la dynastie mandchoue, un signe d’esclavage; si vous les montrez fourbes et cruels; si vous parlez de supplices «chinois», alors vous allez cruellement blesser mes étudiants. De grâce, soyez prudent : informez-vous ! » Cette lettre fait connaître à Hergé son ami chinois, Tcheng. Tcheng est un très important ami dans la vie de Hergé. Il change les idées et les techniques de dessin de l’auteur. Tcheng aide aussi Hergé pour créer Le lotus bleu. C’est donc au moment du lotus bleu que Hergé a découvert un monde nouveau. Il dit: « Pour moi, jusqu’alors, la Chine était, en effet, peuplée de vagues «humanités» aux yeux bridés, des gens très cruels qui mangeaient des nids d’hirondelle, portaient une natte et jetaient les petits enfants dans les rivières...J’avais été impressionné par des images et des récits de la guerre des Boxers, où l’accent était toujours mis sur les cruautés des Jaunes, et cela m’avait fortement marqué. » Ces phrases indiquent que Hergé avait un stéréotype sur la Chine comme beaucoup d’autres occidentaux. Mais comment les Chinois se représentent-ils eux-mêmes? Si on ne peut pas comprendre le vrai esprit d’autre culture, il existe toujours les préjugés, comme Valéry l’affirme: « Une méconnaissance, un mutuel dédain, et même une antipathie essentielle, une sorte de négation en partie double, quelques arrière-pensées de violence ou d’astuce. » Comment Hergé représente t-il l’image des Chinois dans Le lotus bleu? « D’abord, le premier bouleversement est d’ordre idéologique. Journaliste d’investigation, Tintin ne se contente plus de régurgiter les opinions de son milieu; il veut se faire la sienne. Si ce n’est pas forcément celle de la gauche, c’est en tout cas loin d’être une classique position de droite. Les Blancs de la Concession internationale de Shanghai en prennent pour leur grade dès les premières pages. Sans hésiter, Tintin défend un conducteur de pousse-pousse que corrige à coups de canne l’odieux Mr Gibbons. Ce dernier rejoint aussitôt l’«Occidental Private Club» et se plaint à ses amis: M’empêcher de batter un Chink!...N’est-ce pas une chose intolérable! Où allons-nous si nous ne pouvons même plus inculquer à ces sale Jaunes quelques notions de politesse?... C’est à vous enlever le goût d’essayer de civiliser un peu ces barbares!...Nous n’aurions donc plus aucun droit sur eux?...Nous qui leur apportons les bienfaits de notre belle civilisation occidentale? » D’ailleurs, Hergé pense que les sociétés européennes aiment aveuglément le Japon. Il veut changer cette opinion. C’est pourquoi il décrit l’agressivité du Japon dans Le lotus bleu : dans le livre, la radio japonaise annonce: « le Japon doit se souvenir qu’il est le gardien de l’Ordre et de la Civilisation en Extrême-Orient!...Gloire à nos héroïques soldats qui vont partir là-bas défendre cet te noble cause!...et, une fois de plus, le Japon a rempli sa mission de gardien de l’Ordre et de la Civilisation en Extrême-Orient!...Si nous avons dû, à notre grand regret, envoyer des troupes en Chine, c’est pour défendre la Chine elle-même! » Lorsque Hergé décrive le Japon comme une nation rusée dans Le lotus bleu, l’ambassade du Japon envoie une protestation au gouvernement de Belgique. Hergé est inquiet. Tchang lui répond: « N’ayez pas peur ! Si les Japonais sont fâchés c’est que nous disons la vérité. Répondez à votre directeur que la Belgique est un pays libre. La liberté d’expression pour les artistes et les écrivains est affaire de responsabilité. /.../ Et si le Japon menace de nous attaquer devant la cour de juistice internationale de La Haye ? Tant mieux ! Car vous ne colportez pas de mensonges. Tout ce que vous racontez dans Le Lotus bleu s’inspire d’événements authentiques. Alors, tout le monde saura la vérité, et vous serez mondialement connu. » En effet, Le lotus bleu est maintenant une œuvre de succès mondial. De plus, Hergé utilise le rôle des Dupondt pour exprimer quelques idées. Les Dupondt sont les personnages comiques. Dans chaque pays où ils sont envoyés, ils se vêtent, «pour passer inaperçus» avec ce qu’il croient être «le costume local». Mais c’est juste après la rencontre de Tintin et Tchang qu’ils montrent pour la première fois ce comportement étrange. Suivis par une foule de Chinois, ils marchent dans les rues de Hou-Kou en s’exclamant: «Nous avons bien fait de nous déguiser! Te figures-tu l’effet que nous aurions produit dans ce petit patelin si nous étions arrivés ici vêtus à l’européenne?...» Grâce à ces vêtements grotesques des Dupondt, Les aventures de Tintin parviennent à « mettre à distance ce dont elles se nourrissaient jusqu’alors ». Comme l’écrit Roland Barthes, «la meilleur arme contre le mythe, c’est peut-être de le mythifier à son tour, c’est de produire un mythe artificiel...Le pouvoir du second mythe, c’est de fonder le premier en naïveté regardée » Pour Hergé, la répétition du gag fonctionne comme une sorte d’exorcisme, qui l’empêche de retomber dans ses erreurs de jeunesse. Les lecteurs remarquent qu’il y a peu de personnages de femmes dans Les aventures des Tintin. Hergé s’explique ainsi: «C’est exact qu’il y en a peu, mais ce n’est pas par misogynie. Non, simplement, pour moi, la femme n’a rien à faire dans un monde comme celui de Tintin: c’est le règne de l’amitié virile, et elle n’a rien d’équivoque, cette amitié! Bien sûr, il y a peu – ou pas – de femmes./.../ Si je créais un personnage de jolie fille, que ferait-elle dans ce monde où tous les êtres sont des caricatures ? J’aime bien trop la femme pour la caricaturer! Et d’ailleurs, jolies ou pas, jeunes ou pas, les femmes sont rarement des éléments comiques. » Cela exprime que Tintin ne sauve pas seulement les femmes mais aussi les pays faibles comme la Chine. Hergé veut faire entendre la voix pour la Chine. La création du lotus bleu est un processus de transmission de l’information de la civilisation chinoise à la civilisation occidentale. Au moyen de l’aide de Tchang, Le lotus bleu remplit les symboles chinois et exotique. Bien que Hergé ne vienne pas en Chine, il représente la Chine de manière très réelle. La représentation de la culture chinoise dans Le lotus bleu est faite spécialement pour les européens. C’est aussi la raison de succès de cette œuvre. Chapitre IV : modélisation de Hergé et représentation des images À partir du lotus bleu, Hergé commence à changer son style et sa technique de dessin. En raison de l’aide de Tchang, la Chine n’est plus une nation barbare et représente une image nouvelle à ce moment-là. Selon la théorie de Pageaux, quand on rencontre l’imge exotique, les gens adoptent trois attitudes: la manie, la phobie, la philie. On peut trouver que l’attitude de Hergé est la philie quand il est en face à l’image chinoise. Pageaux dit: «La réalité étrangère est vue, jugée positive et elle s’inscrit dans la culture regardante tenue elle aussi pour positive et complémentaire de la culture regardée. La «philie» est le seul cas d’échange réel, bilatéral. Et de plus, la «philie» tente d’imposer la voie difficile, exigeante qui passe par la reconnaisance de l’Autre, vivant aux côtés du Je, en face du Je, ni supérieur, ni inférieur, singulier, irremplaçable.» Ainsi, seul la philie permet de développer le dialogue interculturel. La rencontre avec Tchang change la vie de Hergé. Si la rencontre est aussi forte, c’est d’abord parce que les deux hommes peuvent parler le même langage. La communication entre eux se fait aussi sur le plan graphique. Et, même sur ce terrain, Tchang a tendance à se comporter comme un maître. Un dimanche, il a offert à Hergé une série de pinceaux chinois, ainsi qu’un petit manuel d’exercices de dessin linéaire. Il lui montra comment se servir du princeau pour donner le sentiment de chaque forme et de chaque matière, il lui montra comment dessiner une pierre pour qu’on sente sa dureté, des feuilles d’orchidée pour qu’on devine leur souplesse, des étoffes pour que leurs plis ne soient pas arbitraires. Jamais Hergé n’oublie la leçon que lui donne Tchang, devant un arbre tout proche:« Cet arbre, il est incliné, mais ses branches montent. Pourquoi tourne-t-il ? Parce que la lumière est au sud, un peu difficile d’accès pour lui. Alors, dès qu’il a commencé à grandir, il est parti dans cette direction. Puis il a produit d’autres branches pour équilibrer les premières. Tout cela est naturel, et c’est cela que vous devez retrouver en le dessinant. Si vous dessinez cet arbre de manière mécanique, il restera sans vie. Ce qu’il faut, c’est épouser son mouvement, tracer des lignes qui montent comme ses branches!» Hergé utilise le personnage de Tintin pour observer les différentes cultures du monde. Pourquoi Hergé envoie-t-il Tintin dans différents pays? Quelle image de la société veut-il révéler? Hergé dit:« Tintin, c’était moi, avec tout ce qu’il y en moi de besoin d’héroïsme, de courage, de droiture, de malice et de débrouillardise. C’était moi, et je t’assure que je n’avais pas à me demander si cela plaisait ou non aux gosses. Et les sujets que je choisissais, c’étaient des sujets qui me tenaient à cœur où je trouvais quelque chose à dire, où j’avais quelque chose à dire.» L’idéologie et la politique sont toujours le sujet des débats dans les aventures de Tintin. Beaucoup de monde se demandent si Tintin est de droite ou de gauche. Quand Hergé crée Tintin, il espère qu’il lui faire tenir un rôle sans idéologie. Mais il est difficile de représenter la neutralité dans les œuvres. Mais à partir du lotus bleu, l’idéologie est officielle dans les aventures de Tintin. Dans Entretiens avec Hergé, Hergé dit: «C’est à partir de ce moment-là que je me suis mis à rechercher de la documentation, à m’intéresser vraiment aux gens et aux pays vers lesquels j’envoyais Tintin /.../ tout ça grâce à ma rencontre avec Tchang!» À partir de cette œuvre, Hergé est plus sérieux de créer les aventures de Tintin. D’ailleurs, Tchang pense qu’il faut composer des histoires réelles. Il dit à Hergé:« Vous savez, je ne suis pas romancier. Je n’ai même jamais essayé de composer une histoire. Mais puisque vous me demandez de vous aider, je veux bien essayer d’inventer une histoire d’après un fond réel. Si vous fabriquez des anecdotes par fantaisie, ça peut être intéressant. Mais si un jour un lecteur s’en aperçoit, votre livre perdra de sa valeur. Alors que si le contexte est authentique, rien ne vous empêche après d’exagérer les anecdotes. Moi, je voudrais construire des histoires d’après la réalité. D’après ce que j’en sais et ce que j’en ai entendu, d’après ce que j’ai vu et vécu.» Tchang pense que les artistes doivent représenter la réalité de la société, comme un écrivain engagé. On peut bien comprendre la notion d’engagement dans l’œuvre de Qu’est-ce que la littérature? de Sartre. Il pense que les écrivains politiques doivent comprendre que« la parole est action », il sait que dévoiler c’est changer et qu’on ne peut dévoiler qu’en projetant de changer. La notion d’engagement de Sartre est la même que Hergé. Ils veulent révéler la réalité de la société. Hergé veut représenter l’image chinoise par son œuvre, en même temps, il veut révéle le problème de l’opium en Chine. Sous la plume de Hergé , la Chine n’est pas la nation barbare, mais les chinois se perdent eux-mêmes dans la fumerie d’opium. Dans la littérature française, Paul Claudel décrit la fumerie d’opium comme ça:« Une fumerie d’opium, le marché aux prostituées, les derniers remplissent le cadre de mon souvenir. La fumerie est un vaste vaisseau, vide de toute la hauteur de ses deux étages qui superposent leurs terrasses intérieures. La demeure est remplie d’une fumée bleue, on aspire une odeur de marron brûlé. C’est un parfum profond, puissant, macéré, chargé comme un coup de gong. Fumigation sépulcrale, elle établit entre notre air et le songe une atmosphère moyenne que le client de ces mystères inhale. On voit à travers le brouillard les feux des petites lampes à opium, telles que les âmes des fumeurs: qui vont arriver plus nombreux, maintenant il est trop tôt.» Malgré Claudel ou Hergé, le problème d’opium de la Chine est impressionnant pour eux. Les Occidentaux pensent que les Chinois aiment fumer l’opium tout le temps. Cette mauvaise image affecte la Chine depuis longtemps. On peut se demander comment les Chinois pourrez changer cette mauvaise image. Comment pouvons-nous nous représenter nous-mêmes? Il semble que l’on puisse trouver des solutions dans notre histoire et les caractères de notre culture. Dans les aventures de Tintin, deux œuvres traites de la Chine. Le lotus bleu et Tintin au Tibet. Cela montre que Hergé apprécie la Chine et son ami chinois, Tchang. Quand Tchang aide Hergé pour finir la création du lotus bleu, il rentre en Chine. Et puis, ils ne se contactent plus. Jusqu’à l’année 1981, où ils se retrouvent. On peut mieux comprendre la différence entre Le lotus bleu et Tintin au Tibet à l’aide de l’illustration ci-dessous: Le lotus bleu Tintin au Tibet Auteur Hergé et Tchang Hergé Année Année de1936 Année de 1960 Location Shanghai Tibet Thème Révéler l’agression du Japon L’amitié avec Tchang Événement provoqué l’ambassade du Japon envoie une protestation au gouvernement de Belgique pour indiquer que cette œuvre n’est pas bonne pour les enfants. À cause des troubles politique, le gouvernement chinois espère que le changement du titre Tintin au Tibet en Tintin en Chine Tibet. Représenter l’image chinois? Oui Oui Sans doute, Tchang devient le facteur important qui fait que Hergé représente la Chine. Hergé se souvient de Tchang et dit:« Tchang m’a fait découvrir et aimer la poésie chinoise, l’écriture chinoise: «le vent et l’os», le vent de l’inspiration et l’os de la fermeté graphique. Pour moi, ce fut une révélation.» Et plus, pas seulement pour l’aide que qu'il lui a apportée à l’époque, dans mon travail. Mais aussi, mais surtout pour tout ce que, sans le savoir, il l’a apporté. Grâce à lui, sa vie a pris une orientation nouvelle. Il l’a fait découvrir des quantités de choses: la poésie, le sentiment de l’unité de l’homme et de l’univers. /.../ Grâce à lui, enfin, il a découvert – après Marco Polo ! – la Chine, sa civilisation, sa pensée, ses arts et ses artistes. On peut dire que Tchang joue un rôle très important dans cette communication interculturelle. Les efforts de Tchang et Hergé aident les Occidentaux à mieux connaître la Chine. Par ce contact entre Tchang et Hergé, on constate que ce dialogue interculturel est possible et espéré. Conclusion Le rapports interculturels intéressent beaucoup de monde. Comment les différentes cultures communiquent-elles entre elles? Comment représenter l’image culturelle d’autrui? Ce sont toujours des problèmes qui se posent. Notre mémoire discute l’image chinoise dans Le lotus bleu, on peut trouver quelques messages comme ça: à partir du lotus bleu, Hergé change son idée pour créer les aventures de Tintin. C’est aussi la première fois que Tintin prend nettement parti dans un conflit entre deux nations. Donc, Le lotus bleu est significatif pour Hergé. En plus, Hergé a deux source d’inspiration importantes pour sa représentation de l’image chinoise. L’un est l’aide de Tchang, l’autre est les œuvres littéraires françaises. Au moyen de la lecture d’œuvres littéraires françaises, Hergé obtient quelques idées pour représenter l’image chinoise. Par exemple, les œuvres de Victor Segalen, Paul Claudel, Henri Michaux...etc. On peut penser que ces écrivains et Hergé estiment la culture chinoise et ils ont une attitude tolérante pour accepter et apprendre la culture chinoise. On peut aussi trouver un phènomène intéressant c’est qu’ils estiment l’esprit de Tao. Pourquoi estiment- ils l’esprit de Tao ? On pense qu’il complète des défauts de la civilisaiton occidentale. Elle s’inspire quelques éléments de l’esprit de Tao. Cela montre aussi que la communication interculturelle joue un rôle pour obtenir des avantages et compléter des défauts de l’autre culture. Le but de la communication interculturelle est de mieux se connaître soi-même au moyen d’une autre culture. Mais si c’est seulment au moyen d’Autrui, s’affirmer soi-même ou obtenir la confidance, c’est pas une façon correcte. Aujourd’hui, quand on est en face d’une autre culture, il faut bien réfléchir. On ne peut pas accepter ou imiter aveuglément. Comme cela, on ne perdra pas sa culture locale.
論文目次
目     錄

緒論..................................................1

第一章  跨文化形象的型塑.............................15
第一節  跨文化的交流與接收模式.......................18
第二節  「他者」的關鍵作用...........................25
第三節  文化「再現」的邏輯...........................30

第二章  法文文學作品中的中國形象.....................34
第一節  刻板印象的形成...............................36
第二節  刻板印象的的解凍過程.........................41
第三節  刻板印象的再型塑.............................50

第三章  《丁丁歷險記:藍蓮花》裡的中國形象...........60
第一節  故事的內容與選定.............................62
第二節  對話與敘述者的觀照...........................66
第三節  角色的定型與任務.............................76
第四節  中國符號的運用與呈現.........................81

第四章  艾爾吉的突破與形象再現.......................89
第一節  艾爾吉的創作手法.............................91
第二節  艾爾吉的訴求策略.............................97
第三節  艾爾吉的中國情結............................105

結論................................................115
參考書目............................................123
附件................................................131
人名與專有名詞索引..................................135

圖片目錄
圖1   研究方法架構圖…………………………………………5
圖2   論文分析架構圖…………………………………………7
圖3   跨文化傳播的接收模式…………………………………19
圖4   法國興起的中國風………………………………………47
圖5   《勒內‧萊斯》(René Leys)封面…………………55
圖6   艾爾吉早期作品裡的中國形象…………………………67
圖7   黃禍論所帶來的負面影響………………………………69
圖8   標題「藍蓮花」的印象來源……………………………81
圖9   人物的穿著打扮…………………………………………82
圖10  上海街道的繁華…………………………………………83
圖11  鴉片館的醉生夢死………………………………………84
圖12  莊嚴的石獅子……………………………………………84
圖13  龍的圖像…………………………………………………85
圖14  巧妙地繪入「張充仁」的名字…………………………86
圖15  透過繪本表達愛國的心聲………………………………87
圖16  張充仁在上海辦公室裡的書法佈置……………………87
圖17  遠景的繪畫風格…………………………………………92
圖18  中國符號的再現…………………………………………93
圖19  艾爾吉與丁丁……………………………………………96
圖20  《丁丁歷險記》分佈圖…………………………………97
圖21  中國對聯的擺設…………………………………………106
圖22  片刻的夢境………………………………………………107
圖23  《丁丁在西藏》在中國的三種版本……………………110
圖24  《藍蓮花》與《丁丁在西藏》之比較…………………111
圖25  歷久彌堅的友情…………………………………………113
參考文獻
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