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系統識別號 U0002-0106200721055700
DOI 10.6846/TKU.2007.01054
論文名稱(中文) 論《第二性》中的女性議題啟發我對台灣女權發展的感想
論文名稱(英文) The reflection about the feminism of Taiwan from Simone de Beauvoir: The Second Sex
第三語言論文名稱 Réflexions sur le féminisme à Taiwan à travers l'ouvrage de Simone de Beauvoir : Le Deuxième Sexe
校院名稱 淡江大學
系所名稱(中文) 法國語文學系碩士班
系所名稱(英文) Department of French
外國學位學校名稱
外國學位學院名稱
外國學位研究所名稱
學年度 95
學期 2
出版年 96
研究生(中文) 吳詩琦
研究生(英文) Shih-Chi Wu
學號 692270092
學位類別 碩士
語言別 繁體中文
第二語言別 法文
口試日期 2007-06-28
論文頁數 136頁
口試委員 指導教授 - 苑倚曼
委員 - 劉順一
委員 - 梁蓉
關鍵字(中) 第二性
存在主義
歧視
他者
女性主義
自主
關鍵字(英) The second sex
existentialism
discrimination
others
feminism
autonomy
第三語言關鍵字 Le deuxieme sexe
existentialisme
discrimination
autre
feminisme
autonomie
學科別分類
中文摘要
《第二性》是法國二十世紀女性運動先驅—西蒙.波娃的代表作品。這本書分兩卷:第一卷主要是討論婦女的處境、權力及地位的變化,以女性群體的角度去討論婦女問題;第二卷則主要是描述各個年齡階段與各種類型女性的生理與心理以及處境的變化。

本論文主要透過這本深度探討女性處境與地位等相關議題的作品,去反觀台灣女性的處境,其中討論了女性在各個層面所遭遇的不平等對待與受歧視的現象,並提出更深刻的見解與省思,企圖喚醒女性自我的認知與價值,從而真正擺脫第二性的模糊性別角色。此外,還結合了《第二性》中的女性主義理論與台灣現代女權問題作比較,透過西蒙.波娃的觀點去檢視台灣女性的第二性地位,以不同的角度與思考模式來探究女權運動的發展與進步。本論文分為三個章節,第一章西蒙.波娃《第二性》中的女權議題分析,論述西方女性運動的發展,並透過「他者」與「存在」的觀點去討論女性主義,以及職業女性在職場上的契機與危機;第二章台灣當代女權議題探討,論述台灣女權的發展與進步,以及在家庭、教育與工作層面上台灣女性所面臨的困難與窘境,並探討女性自我意識的甦醒。最後,第三章探究《第二性》中女性地位理論與台灣女性角色問題,結合了第一章與第二章的重點,就西蒙.波娃的第二性理論與台灣女性地位的現況提出建設性的見解,並論述《第二性》中的五位法國男作家對女性的書寫,此外,也分析了母職與職業婦女這兩種角色所面臨的困境及解決的可能。

西蒙.波娃《第二性》的重點不在提出如何改變女性次等地位的方法,這本著作的真正目的是要喚醒女性,企圖讓更多人注意到女性劣等地位的事實,希望改變舊有的觀念、拋棄性別成見。《第二性》告訴女人:女人是可以有選擇的,而選擇必須建立在深刻的自覺、足夠的勇氣以及自信與努力之上。
英文摘要
The Second Sex is a representative work of Simone de Beauvoir, who was the pioneer of the feminist movement in France during the twentieth century. The book is divided into two volumes. The first volume, discusses changes in the situation of females, their power and status, the feminine issues from point of view of the group. The second volume, describes physiological, mental and situational change of all the ages and all typs of women.

The thesis surveys the feminine situation in Taiwan probing in depth into the issues related to the feminine situation. It discusses discriminatory conditions and the inequal treatment which women suffer in all aspects of life. Above all, to advance the profound discussions and analyses of women’s issues to awaken people to a sense of awareness of the problems in order to help solve them and eliminate vagueness of women’s societal role as “the second sex”. Further, it contrasts the principles in feminist theory of The Second Sex with the issues of women face in Taiwan. Simone de Beauvoir’s viewpoint is applied by looking into the status of the second sex of women in Taiwan and measures by using various reflections to apply it to the development and the progress of the feminist movement in general. The thesis has three chapters: Chapter I, an analysis of feminine issues from The Second Sex. It describes the development of the occidental feminist movement, discusses feminism, others and existence, from a women’s perspective, and the turning points and the dilemmas of career woman in the area of occupation. Chapter II, a discussion about feminine issues in Taiwan, deals with the development and the progress of feminism in Taiwan, some of the awkward situations which women of Taiwan find themselves in, and obstacles faced in areas of family, education and occupation. Finally, in chapter III, explanation of the theory of The Second Sex and applying it to the feminine issues in Taiwan. It is a summary that combines ideas in chapters one and two to bring up the constructive opinions. There is a discussion about the writing of five French writers and an additional analysis of the difficulties and the solutions a woman balancing the role of mother and career woman may need, as well.

The primary intent of The Second Sex is not as much to bring up concrete solutions to change women’s secondary status, as it is to awaken women to their own need to discard gender prejudices. The Second Sex lets women know: They can make a choice to be equal, by discarding a male orientated society’s indoctrination that makes women feel inferior they can turn inward to realizing a deep consciousness that they are not, all it takes is enough courage, self-confidence, and equally important, effort.
第三語言摘要 Résumé Réflexions sur le féminisme à Taiwan à travers l’ouvrage de Simone de Beauvoir: Le Deuxième Sexe WU Shih-Chi Introduction Le mot“ Féminisme” trouve son origine en France, au XIX siècle, pour définir le mouvement féminin. Pendant les deux derniers siècles, “Le Féminisme” a pu prendre des sens différents et été utilisé pour diverses raisons, jusqu’à ce jour. Ce mouvement s’est formé par les efforts des femmes pour lutter contre une situation d’infériorité. Dans son ouvrage,“Le Deuxième sexe’’, Simone de Beauvoir décrit la situation des femmes et nous fait découvrir que depuis longtemps, les femmes dès leurs naissances se trouvent dans une situation inférieure et discriminante. Dans cette société, les femmes doivent supporter un total renoncement à leurs droits. Grâce à ce livre, “Le Deuxième sexe’’nous révèle ce phénomène aucré dans toute notre culture et prendre une place de précurseur du Féminisme français Simone de Beauvoir. Dans une société patriarchique, la femme est considérée comme la propriété privée de l’homme. Pour S. de Beauvoir., les obstacles à la libération de la femme, ne sont pas dûes aux différences physiques entre les deux sexes, mais plus par les limites fixées la valeur sociale et la vertue. Ainsi‘‘On ne naît pas femme, on le devient.’’ La soumission aux hommes n’est pas naturelle, de même que l’ordre donné dans notre système, ne trouve aucune base, alors cet ordre peut-être modifié puisqu’il ne s’appuye sur aucune raison. Chacun naît indépendant et représente une entité individuelle, libre de ses droits sans distinction ou hiérarchie entre les deux sexes. Il y a une méprise totale qui veut abaisser la classe des femmes à une classe inférieure à celle des hommes. Le renforcement du droit à l’égalité des femmes devient essentiel et l’égalité des sexes se doit d’être reconsidéré dans notre monde contemporain. “Le Deuxième sexe’’de Simone de Beauvoir est un ouvrage important pour le mouvement féministe dans la France du XX siècle, et analyse la situation des femmes sous différents angles, tels: biologique, psychologique, économique et historique. Il analyse la situation des femmes dans une société contemporaine occdientale, et va loin dans la condition féminine sous l’angle politique, économique, au travail, etc...Ce livre sur le féminisme devient indispensable et nous ouvre la voie à une plus profonde réflexion et remise en question de règles et conventions bien établies et eu fout une pièce de taille à étudier avec minutie. La mémoire comporte trois chapitres et une conclusion. Dans le chapitre premier, une analyse du “Deuxième sexe’’ et les droits des femmes est faite. Je discute de la situation du mouvement féminin occidental depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours. Puis, dans le chapitre II, l’influence et l’importance de la théorie de l’existentialisme est introduite, et ce que l’existentialisme comporte dans “Le Deuxième sexe’’. En fin, le chapitre III traite de la situation des femmes au travail depuis la deuxième guerre mondale, par les femmes au travail, les problèmes rencontrés,et la prise de conscience des femmes. Chapitre I: Une analyse systématique des droits de la femme: Le Deuxième sexe A la fin du XIV siècle, Christine de Pisan(1364~1430)est la première auteur femme s’intéresse de près au statut des femmes. Elle a soulevé les deux points essentiels: éducation des femmes et l’harmonie entre les deux sexes. Puis, la Renaissance a suivi au Moyen Âge; au XV et au XVI siècle, les femmes sont interdites d’agir sans la permission de leurs maris ou de la cour. Beaucoup de couvents sont fermés à cause de la propagation de l’écucation(les femmes exceptées)et l’inflation. Les droits à l’éducation des femmes sont privées et subissent des influences passives, ignorance et incapacités professionnelles. La classe des femmes n’en est que plus dégradée. Au XVIII siècle, l’invention des machines, d’une part, active le développement industriel et commercial, d’autre part, les hommes s’opposent au travail des femmes afin d’assurer leurs opportunités propres de travail. Les femmes ont perdus de nombreuses chances d’accès au travail, et même si elles obtiennent un travail, le salaire à travail égal est moitié que celui des hommes. Dans les salons, les femmes déclarent l’idée de l’égalité entre ses deux sexes, et elles revendiquent le droit au travail ouvrier des femmes. Dans les salons, elles sont actives dans le domaine de la politique, elles discutent de l’actualité et critiquent le pouvoir publique en place, elles luttent envers et contre tout jusqu’ à la fin. Dans cette période, les femmes s’associent en groupe de réformes à travers des mouvements à caratère social, et luttent pour le droit à éducation des femmes, veulent acquérir le droit de propriété, s’opposent à l’inégalité devant la morale, et plus que jamais les droits à la fonction publique et représentation politique. L’individualisme apparait au XIX siècle, les femmes invoquent cette théorie pour révoquer les critères d’efficience économique ou de raisons d’être unique des femmes à leur rôle d’épouses et de mères. Elles renversent l’idée de se cloîtrer et postule à pouvoir bénéficier du droit du travail, du droit de propriété et du droit à la politique, sans discrimination de sexe. À l’aube du XX siècle, les mouvements féministes se rejoignent sur trois points principaux: gagner le droit à l’élection, le droit à l’éducation et le droit du travail. Dans cet ouvrage, la conception de l’existentialisme est introduite, les philosophes ont dévoilé la tragédie de l’existence révélée par les aspects de la vie. D’une part, pour eux, la mort, en opposition permet de clarifier le mystère de la vie, abandonnant les reglès de la philosophie traditionnelle pour s’abstraire de toutes choses, et la remplacer par une description plus raffinée. D’autre part, grâce à un raisonnement scientifique sur l‘existence des hommes, enrichie par les expériences de la vie individuelles, les hommes pourront acquérir le respect et connaître la valeur dans les efforts. C’est une manière naturelle et répandue, sans idées préconçues, permettant chacun de trouver un moyen ou une voie vers l’explication de leur raison d’être individuelle. Il existe trois parties essentielles dans “Le deuxième sexe’’, l’existence, autrui et la conception du mauvais. S.de Beauvoir pense que les hommes se trouvent dans une situation sans choix, jusqu’au jour où, démontrant leur valeur et ils arrivent à prendre des décisions.Quant à la conception d’autrui? Quelle est-elle? Les hommes doivent ressentir l’existence au trouves, elle estime que chacun doit soi-même savoir se compléter par le non-soi-même d’autrui et que les femmes doivent prendre conscience de leur existence. Quant à la conception faussée, elle vient du fait que les femmes sont jugées avce les critères définis des hommes, elles sont individualisées et non considérées comme femmes cultivées et mais considées comme un ‘‘objet’’ pouvant appartenir à quelqu’un, et parce que les hommes détirer le pouvoir. Les femmes inconsciemment acceptent les points de vue des hommes se sont appropriés et se sont vouées jusqu’ici à satisfaire leur plaisir. A la fin de la deuxième guerre mondiale, les femmes ont été forcées de rendre aux hommes leur travail, et de rentrer à la maison, et supporter leurs responsabilités qui lui reviennent de droits: enfanter, jouer leur rôle de mère et celui d’épouse. Le pays ruiné après la guerre doit être restauré, les femmes participent au travail, mais cela devient injuste pour les femmes d’avoir à subir un traitement moindre pour des tâches identiques. S.de Beauvoir pense que les femmes peuvent s’émanciper. Le travail après la révolution industrielle devient une bonne opportunité pour ne plus être écarter les femmes, mais cela montre le problème fondamental: Elle doivent combiner le rôle de mère et le monde du travail, elles doivent face à de plus en plus de problèmes, et surmonter davantage de difficultés que les hommes; ne serait-ce que pour l’organisation de leur temps. S.de Beauvoir compte sur la permanence des femmes dans le domaine du travail, elle estime que les femmes doivent augmenter leur valeur par leur travail et diminuer les différences avec les hommes. De plus, le travail garantit la liberté des femmes et grâce à cela, les femmes peuvent ne plus être ‘‘parasite’’ des hommes. À l’époque de S.de Beauvoir comme en ce moment à Taiwan, la majorité des femmes au travail ne parviennet pas à échapper aux conventions de la société traditionnelle, parfois leur situation est pire que celle des femmes au foyer. Les hommes ne sont pas obligés de faire très attention à leurs vêtements, par contre, les femmes doivent se maquiller. Elles doivent accomplir leurs charges du travail et accomplir les tâches du ménage et ceux-ci accumulés risquent de la changer. Si les femmes tentent d’égaler les hommes, il est alors préférable de refuser les qualités féminines, de renoncer à une partie de leur vie. S.de Beauvoir insiste sur l’indépendance économique des femmes , cependant, les hommes n’approuvront pas si facilement la libérté économique des femmes. En réalité, quel soit les hommes ou la société, leurs résistances n’arriveront plus à repousser ou rabattre cette légitimité. À l’émancipation des femmes au travail, s’oppose un courant contraire pour leurs rendre leur rôle traditionel. La compétition pour le travail entre les deux sexes, vient former une concurrence vive pour les hommes: D’une part, l’existence des femmes au travail les oblige à surpasser les hommes, pour ne pas perdre leur travail; d’autre part, les hommes moins aptes à trouver un emploi, sont plus succeptibles accepter un travail de labeur. En tous cas, la venue des femmes au travail, a profondément changé la place des hommes au centre du tout et est devenue plus équitables pour elles. Pour S.de Beauvoir, les répercussions de l’éducation et de la société, les filles découlent d’un comportement naturellement passif et doivent plaire aux autres. Et que ce sont les qualités proprement féminines, d’après la tradition de cultiver des manières douces et un port élégant. Il leur faut attacher de l’importance à leur attrait et se maquiller. Si les filles suivent de telles opinions pour être ‘‘femme’’, elles doivent alors renoncer aux possibiltés de promotion et aux honneurs. En revanche, en regard des filles, les garçons peuvent développer leur vie selon leurs bons vouloirs, et ne sont pas obligés de suivre des disciplines ou des règles aussi restreignantes. Les filles sentent que leur avenir est prédéterminés, l’aboutissement est un mariage. Elles n’ont pas besoin de se perfectionner pour le travail ou de se surpasser pour les études, elles peuvent se contenter de connaissances partielles. Les expériences vécues dans le mariage sont bien suffisantes pour elles. De plus, S.de Beauvoir indique que les hommes n’ont pas à subir les dangers ou peines lors de l’accouchement et des menstruations, beaucoup de femmes auparavant mouraient en couches. Les hommes quant à eux peuvent réaliser tout ce qu’ils ont envie de faire, ils peuvent se dévouer totalement à leur travail envers et contre tout et ils peuvent se consacrer tout entier au travail. En regard des hommes, les femmes au foyer passent une vie fade et banale, c’est impossible pour elle de se plonger dans un projet créatif personnel, elles ne peuvent qu’épouser ceux de leurs maris, et on leur inculque dès le jeune âge d’éprouver de la satisfaction dans la réussite de l’époux. S.de Beauvoir est d’avis pour offrir les même possibilités éducatives et stages, les mêmes opportunités du travail, surtout de pouvoir bénéficier d’une compétition équitable du tavail à salaire égal. Quant au mariage, les femmes obtiennent le droit de se décider soi-même et peuvent choisir librement de devenir mère, la régulation des naissances et l’avortement sont ainsi devenus légitimes. A part les injustices du travail et de l’éducation, le concours de beauté est une situation discriminatoire. Depuis longtemps, les femmes se trouvent sous cette pression, elles doivent se montrer sous leur meilleur jour, et tombent sous les critères masculins, elles ne font cas que de l’apparence outre mesure, oubliant la beauté intérieure. Toutefois, les femmes ne se maquilleraient pas pour atteindre le standard idéal des hommes, même le recours à la chirurgie esthétique repose sur les jugements des autres. Capitre II: Le débat sur les droits actuels des femmes à Taiwan Dans le capitre II, une recherche principale sur le droit des femmes contemporaines à Taiwan mène à une discussion sur la situation des femmes dans la société à Taiwan et sur le développement des droits des femmes à Taiwan. La conscience des femmes en Chine est reveillée à la fin du XVIII siècle, on relève des phénomènes injustes dans la société traditionelle en Chine envers les femmes et leur condition dans beaucoup d’ouvrages. Alors que les églises occidentales, ont construit des écoles pour les jeunes filles, à ce même moment, la Chine se trouve en crise de démembrement, les femmes se dévouent en participant à des activités habituellement masculines pour sauver le pays. Ce mouvement patriotique est accompagné par le mouvement pour l’égalité des droits des femmes, les femmes revendiquant l’égalité devant le mariage et l’éducation. Taiwan a été occupé pendant 51 ans par le Japon pendant la guerre. Le gouvernement provisoire a cependant laissé son empreinte édifiante, les influences d’une grande édification sous tous les rapports, telle politique, économique et culturel à Taiwan. Pendant cette période, quelle était la situation des femmes? Sous le gouvernement de l’impérialisme du Japon, l’éducation des femmes est autorisée, cependant s’arrête au secondaire. En 1949, le Gouvernement Nationaliste est provisoirement transféré à Taiwan et donne aux femmes des droits par voie législative et rétablit une situation plus équitable. Ces dernières années, beaucoup de femmes excellent dans de divers domaine professionnels, tout particulièrement les femmes législatrices ou parlementaires rétablissent les droits des femmes en votant nombres de lois dans ce sens. Le système éducatif à Taiwan a subit un grand changement depuis l’avènement de la République de Chine. Avec le développement économique, s’opère l’amélioration des revenus, les familles peuvent voir petit à petit leurs dépenses pour l’éducation pris en change par le gouvernement, ainsi gâce au gouvernement, le souhait de poursuivre des études plus longues ou plus poussées se répand, omnibulés à Taiwan aussi, par les lauriers de l’éducation et l’obtention d’un diplôme plus élevé, les taux de scolarisation s’élèvent de plus en plus. Lors des changements de la société à Taiwan, le développement économique est accompagné par un effort important sur l’éducation, a qui permet d’élever la qualification de la main d’œuvre et cadres, grâce aux études prolongées. Il touche davantage à des domaines plus professionnels ou plus techniques et accéder à des fonctions plus spécialisées. Les femmes entrent bientôt en concurrence avec les hommes. Les femmes contribuent à l’économie à Taiwan dans la mesure du possible et les restrictions au travail ont disparu. Leur travail étant proportionnel à leur aptitude, elles doivent, montant en grade dans l’échelon hiérarchique, encore affronter une crise dans le système paternel profondément enraciné jusque là dans leurs subconscients. Dans un pays industriel avancé, même si l’opportunité à l’éducation supérieure des femmes est devenue similaire à celle des hommes, leurs écoles sont moins prestigeuses. Quant à l’éducation sélective, des études après la rentrée constitue une situation inégale pour l’apprentissage. Les familles économiquement avantagées peuvent prendre en charge les dépenses complémentaires pour l’éducation. La supériorité des garçons aux filles étant une conception traditionnelle faussée chinoise, bien ancrée, elle influence les parents dans leurs comportements, offrant volontiers davantage de ressources pour éduquer leurs fils. Ainsi l’opportunité pour suivre des cours complémentaires pour les fils en est réduite, il faudra plus de temps pour dissiper l’inégalité entre les sexes. Devant le travail, l’avènement du machinisme a ruiné la propriété foncière, provoquant l’émancipation de la classe laborieuse et corrélativement celle de la femme, favorisant sa libération. La femme reconquiert une importance économique qu’elle avait perdue depuis les époques préhistoriques parce qu’elle s’échappe du foyer et participe dans les usines une nouvelle part à la production. C’est la machine qui permet ce bouleversement car la différence de force physique entre travailleurs hommes et femmes se trouve dans un grand nombre de cas annulée. Comme le brusque essor de l’industrie réclame une main-d’œuvre plus considérable que celle qui est fournie par les travailleurs masculins, la collaboration des femmes est devenue nécessaire. En effet, la femme et le travailleur ont tous deux ceci de commun, c’est qu’ils sont des opprimés. La révolution industrielle aboutit à l’émancipation féminine. En prenant l’exemple, à Taiwan, avant le milieu des années 50, on se trouve dans un préstade de développement économique, l’opportunité au travail reste limitée en ce temps-là, les femmes se limitant aux activités de l’entreprise familiale au moment-là. À partir de 1950, le développement industriel manuel s’accompagne d’une plus grande opportunité au travail, les femmes se raillent au travail manuel. Ces vingt dernières années, beaucoup de femmes participent aux activités manuelles, grâce à elles, notre pays arrive à prendre une avance sur le marché manuel mondial. Les femmes veulent avoir accès au marché du travail, en raison du moindre revenu de la culture de la terre, et mettre fin aux soumissions de leur vie. Elles souhaitent subvenir aux besoins d’une famille ou simplement disposer de leur indépendance grâce à une autonomie économique. Les patrons souvent les préfèrent aux hommes. Elles sont capables de meilleur travail et sont moins bien payées, de plus, elles sont prêtes à renoncer à leur carrière professionnelle, elles démissionnent spontanément lorsqu’elles se marient, les patrons n’ont pas à payer les coûts du licenciement ni leur pension de retraite. En compensation, les femmes sont admirées pour leur patience et ont droit à des faveurs; elles ne doivent pas faire de service militaire. Ces formules cyniques éclairent le drame du travail féminin. Car c’est par le travail que la femme a conquis sa dignité d’être humain; mais ce fut une conquête singulièrement dure. C’est au sein d’une société où subsiste la communauté conjugale que la femme cherche à s’émanciper par le travail. D’abord, liée au foyer de son père, de son mari, elle se contente le plus souvent d’apporter dans le ménage un appoint; elle travaille hors de la famille, mais pour celle-ci. En dépit de toutes ces difficultés, l’évolution du travail féminin s’est poursuivie. Au cours des années 80 et 90, les femmes à Taiwan changent de secteur, et se tournent vers le secteur du service, leur attitude professionnelle jouant bientôt un rôle essentiel dans ce secteur. Le problème de la discrimination de sexe au travail, fait obstacle aux femmes. Selon un sondage, la situation de la discrimination de sexe s’aggrave en même temps que leur niveau d’étude s’accroit, autant dans leur carrière professionnelle. Cela s’explique par le fait que les femmes atteignant des niveaux plus élevés de formation, ressentent encore mieux la différence de chance entre les deux sexes. Épouse de commerçante ou de patron, dirigieant une petite entreprise ont été de tout temps des privilégiées. Elles ont la chance d’exercer leur travail sur le lieu même où se trouve leur foyer et qu’il ne soit généralement pas trop absorbant. Il en va tout autrement pour l’ouvrière, l’employée, la secrétaire, la vendeuse, qui travaillent au-dehors. Il leur est beaucoup plus difficile de concilier leur métier avec soin le ménage(courses, préparation des repas,nettoyage, entretien des vêtements demandent au moins trois heures et demie de travail quotidien et six heures le dimanche; c’est une durée considérable quand il s’additionne à celui des heures d’usine ou de bureau). Quant aux professions libérales, même si avocats, médecins, professeurs se font un peu aider dans leur ménage, le foyer et les enfants représentent aussi pour elles des charges et des soucis qui sont un lourd handicap comparé aux hommes libres de leurs temps. D’autre part, la femme qui cherche son indépendance dans le travail a beaucoup moins de chances que ses métiers soient inférieurs à ceux des hommes; ses tâches sont moins spécialisées et moins bien payées au départ que celles d’un ouvrier qualifié; et à égalité de tâche elle est moins rémunérée. Du fait qu’elle est dans l’univers masculin, en tant que nouvelle venue, elle a moins de possibilités de réussite qu’eux. Hommes et femmes répugnent également à être sous les ordres d’une femme; ils témoignent toujours plus de confiance à un homme; être femme c’est sinon une tare du moins une singularité. Pour《arriver》 , il est utile à une femme de s’assurer d’un appui masculin. Ce sont les hommes qui occupent les places les plus avantageuses, qui détiennet les postes les plus importants. Il est essentiel de souligner qu’hommes et femmes constituent économiquement deux castes. Depuis les derniers siècles, l’industrie se développe rapidement, les femmes se déterminent et demandent l’indépendance à l’économie, pousse les femmes à participer au travail. Laissant les femmes enfermées à la maison, forcées par une situation économique en crise, elles ne peuvent pas trouver un travail idéal et obtenir un bon salaire. Les hommes sont privilégés et saisissent une opportunité propice au travail par la différence entre les sexes, les hommes sont protégés d’une concurrence possible par des femmes. Les femmes au travail sont d’excellentes assistantes ou aides. Quand on a besoin de ‘‘bras’’ (alors de l’expansion économique ou pendant la guerre), les femmes participent au travail; en revanche, l’entreprise n’en a plus besoin (exemple du recul économique ou à l’après guerre), les femmes sont forcées de reprendre leur propre droit et retourner à la maison. On ouvre aux femmes les portes des usines, les bureaux, les facultés, mais on continue à considérer que le mariage est pour elle une carrière des plus honorables qui la dispense de toute autre participation à la vie collective. Comme dans les civilisations primitives, l’acte amoureux est chez elle un service qu’elle a le droit de se faire plus ou moins directement payer. Et la femme mariée est autorisée à se faire entretenir par son mari; elle est en outre revêtue d’une dignité sociale très supérieure à celle de la célibataire Les mœurs sont bien loin d’octroyer à celle-ci des possibilités sexuelles équivalentes à celles du célibataire mâle; en particulier la maternité lui est à peu près défendue, la fille-mère demeurant un objet de scandale. Les parents élèvent encore leur fille en vue du mariage plutôt que de favoriser son développement personnel; elle y voit tant d’avantages qu’elle le souhaite elle-même; il en résulte qu’elle est souvent moins spécialisée, moins solidement formée que ses frères, elle s’engage moins totalement dans sa profession; par là elle se voue à y demeurer inférieure; et le cercle vicieux se noue: cette infériorité renforce son désir de trouver un mari. Tout bénéfice a toujours pour envers une charge; mais si les charges sont trop lourdes, le bénéfice n’apparaît plus que comme une servitude; pour la majorité des travailleurs, le travail est aujourd’hui une corvée ingrate: pour la femme, celle-ci n’est pas compensée par une conquête concrète de sa dignité sociale, de sa liberté de mœurs, de son autonomie économique. Il est naturel que nombre d’ouvrières, d’employées, ne voient dans le droit au travail qu’une obligation dont le mariage les délivrerait. Cependant du fait qu’elle a pris conscience de soi et qu’elle peut s’affranchir aussi du mariage par le travail, la femme n’en accepte pas non plus docilement la soumission. Ce qu’elle souhaiterait c’est que la conciliation de la vie familiale et d’un métier ne réclamât pas d’elle d’épuisantes acrobaties. Même alors, tant que subsistent les tentations de la facilité—de par l’inégalité économique qui avantage certains individus et le droit reconnu à la femme de se vendre à un de ces privilégiés—elle aura besoin d’un effort moral plus étendu que l’homme pour choisir le chemin de l’indépendance. On n’a pas assez compris que la tentation aussi est un obstacle, et même un des plus dangereux. Ici elle se double d’une mystification puisque en fait il y aura une gagnante sur des milliers à la loterie du beau mariage. L’époque actuelle invite les femmes, les oblige même au travail; mais elle fait miroiter à leurs yeux des paradis d’oisiveté et de délices: elle en exalte les élues bien au-dessus de celles qui demeurent rivées à ce monde terrestre. Le privilège économique détenu par les hommes, leur valeur sociale, le prestige du mariage, l’utilité d’un appui masculin, tout engage les femmes à vouloir ardemment plaire aux hommes. Elles sont encore dans l’ensemble en situation de vassalité. Il s’ensuit que la femme se connaît et se choisit non en tant que telle, existant pour soi mais telle que l’homme la définit. Il nous faut donc la décrire d’abord telle que les hommes la rêvent puisque son existance-pour-les-hommes est un des facteurs essentiels de sa condition concrète. Capitre III: Parallélisme entre la condition féminine dans ‘‘Le deuxième Sexe’’ et les rôles que revêtent les femmes à Taiwan Le chapitre III, reprend les deux chapitres premiers pour étudier la théorie sur la condition féminine et le rôle des femmes à Taiwan. On soulève des réflexions profondes reprises de l’ouvrage de S.de Beauvoir dans “Le Deuxième sexe’’ pour regarder la situation des femmes à Taiwan. En plus, on analyse le développement du droit des femmes à Taiwan, particulièrement pour une mère et une femme au travail. D’après S.de Beauvoir, les filles sont totalement passives; leur main est donnée par leurs parents et se retrouvent ainsi mariées. Les garçons se marient, ils prennent femme. Ils cherchent dans le mariage une expansion, une confirmation à leur existence et pas le droit même, d’exister; C’est une charge qu’il assument librement. Ce n’est pour eux qu’un mode de vie, non un destin. La femme en se mariant reçoit en fief une parcelle du monde; des garanties légales la protègent contre les caprices de l’homme; mais elle devient sa vassale. Le drame du mariage, c’est qu’il voue la femme à la répétition et à la routine. Les vingt premières années de la vie féminine sont d’une extraordinaire richesse ; elle découvre le monde et son destin. À vingt ans, maîtresse d’un foyer, liée à jamais à un homme, un enfant dans les bras, voilà sa vie finie pour toujours. Les vraies actions, le vrai travail sont l’apanage de l’homme: elle n’a que des occupations qui sont parfois harassantes mais qui ne la comblent jamais. On lui a vanté le renoncement, le dévouement; mais il lui semble souvent fort vain de se consacrer《à l’entretien au confort banal de deux êtres jsuqu’à la fin de leurs vies》C’est très beau de s’oublier, encore faut-il savoir pour qui, ou pour quoi. Beaucoup de jeunes ménages donnent l’impression d’une parfaite égalité. Mais tant que l’homme conserve la responsabilité économique du couple, ce n’est qu’une illusion. L’homme peut accomplir concrètement dans le travail ou dans l’action tandis que son épouse, en tant que telle, la liberté devient une figure négative. Chez la femme, la dépendance est intériorisée: elle est esclave même si son comportement jouit d’une apparente liberté; tandis que l’homme est essentiellement autonome, ses contraintes venant de l’extérieur. Des jeunes femmes s’essaient à conquérir cettre liberté positive; mais rares sont celles qui persévèrent longtemps dans leurs études ou leur métier: le plus souvent elles savent que leurs intérêts dans leur travail devront être sacrifiés à la faveur de la carrière de leur mari; elle n’apporteront au foyer qu’un salaire d’appoint; elles ne s’engagent que timidement dans une entreprise qui ne les arrache pas de la servitude conjugale. Il y a des femmes qui trouvent dans leur profession une véritable indépendance; mais nombreuses sont celles pour qui le travail《au dehors》 ne représente dans les cadres du mariage qu’une fatigue supplémentaire. D’ailleurs, le plus souvent, la naissance d’un enfant les oblige à se cantonner dans leur rôle de matrone; il est actuellement fort difficile de concilier travail et maternité. Par l’insémination artificielle s’achève l’évolution qui permettra à l’humanité de maîtriser la fonction reproductrice. En particulier ce changement a pour la femme une immense importance; elle peut réduire le nombre de ses grossesses, les intégrer rationnellement à sa vie au lieu d’en être l’esclave. À son tour la femme au cours du XIX siècle s’affranchit de la nature; elle conquiert la maîtrise de son corps. Sousmise en très grande partie aux servitudes de la reproduction elle peut assumer le rôle économique qui se propose à elle et qui lui assurera la conquête de sa personne tout entière. Beauvoir croit bien que le facteur économique est la clé pour libérer les femmes. Chaque fois, elle insiste sur cette conception quand elle discute sur l’indépendance des femmes. Les femmes s’efforent de vivre au gré de leur volonté, elles sont libérées dans la société sans contrainte économique. C’est par la convergence de ces deux facteurs: participation à la production et affranchissement de l’esclavage de la reproduction, que s’explique l’évolution de la condition de la femme. D’après Beauvoir, le《birth-control》 et l’avortement légal permettraiemt à la femme d’assumer librement ses maternités. En fait c’est en partie une volonté délibérée, en partie le hasard qui décident de la fécondité féminine. L’insémination artificielle n’est pas devenue une pratique courante en ce temps-là, il arrive que la femme souhaite la maternité sans succès—soit parce qu’elle n’a pas de relation sexuée, ou dû à la stérilité de son conjoint, ou encore dûe à une malformation des organes sexuels. En revanche, elle se trouve souvent contrainte à engendrer contre son gré. Grossesse et maternité seront vécues de manière très différentes selon qu’elles se déroulent dans la révolte, dans la résignation, la satisfaction, l’enthousiasme. Beauvoir a dit:‘‘La femme est prise aux rets de la nature, elle est plante et bête, une réserve de colloïdes, une couveuse, un œuf; elle effraie les enfants au corps égoïste et fait ricaner les jeunes gens parce qu’elle est un être humain, conscience et liberté, qui est devenu un instrument passif de la vie.’’ Un des problèmes essentiels qui se posent envers la femme est la conciliation de son rôle reproducteur et de son travail producteur. La raison profonde trouve son origine dans l’histoire au cours de laquelle la femme se voue au travail domestique qui lui interdit de participer à la construction du monde. Ainsi les rapports conjugaux, la vie ménagère, la maternité forment un ensemble dans lequel tous les instants sont tressés ensemble; tendrement unie à son mari, la femme peut porter allégrement les charges du foyer; heureuse d’avoir des enfants, elle sera indulgente envers son mari. Mais cette harmonie n’est pas facile à réaliser car les différentes fonctions assignées à la femme s’accordent mal entre elles. On a aussi énormément parlé des droits sacrés de la femme mais ce n’est pas en tant que mère que les femmes ont conquis le bulletin de vote; une fille-mère est encore méprisée; c’est seulement dans le mariage que la mère est glorifiée, c’est-à-dire en tant que telle elle demeure subordonnée à son mari. Tant que celui-ci demeure le chef économique de la famille, et alors qu’elle s’occupe bien davantage des enfants, ceux-ci sont plus soumis à lui qu’ à elle. Une femme qu’elle soit épouse, mère ou femme au travail découlant de situation diverses n’en obtient que des effets négatifs. Parfois, les femmes ne choisissent pas de suivre ces voies, de fait, elles s’exècutent pour trouver une source d’économie et de l’esprit. Même si presque toutes les femmes participent de loin ou de près à ces rôles, il existe néanmoins deux genres de femmes dont le rôle prime extraordinairement: la prostituée et la narcissiste. Le mariage, a comme corrélaif immédiat la prostitution. Du point de vue économique, sa situation est symétrique à celle de la femme mariée.《Entre celles qui se vendent par la prostitution et celles qui se sont vendues dans les biens du mariage, la seule différence consiste dans le prix et la durée du contrat》, dit Marro. Pour toutes deux l’acte sexuel est un service; la seconde est engagée à vie par un seul homme; la première a plusieurs clients qui la paient à la pièce. Celle-là est protégée par un mâle contre tous les autres, celle-ci est défendue par tous contre l’exclusive tyrannie de chacun. De la basse prostituée à la grande hétaïre , il y a quantités d’échelons. La différence essentielle, c’est que la première fait commerce de sa pure généralité, si bien que la concurrence la maintient à un niveau de vie misérable, tandis que la seconde s’efforce de se faire reconnaître dans sa singularité: si elle y réussit, elle peut aspirer à de hautes destinées. Il faut que la femme soit distinguée par l’opinion. C’est à travers un désir d’homme que sa valeur souvent se dévoilera: mais elle ne sera《lancée》 que quand l’homme aura proclamé son prix aux yeux du monde. On a prétendu parfois que la narcissisme était l’attitude fondamentale de toute femme. Le narcissisme est un processus d’aliénation bien défini: le mot est posé comme une fin absolue et le sujet se fuit en lui. En vérité, la narcissiste est aussi dépendante que l’hétaïre. Si elle échappe à la domination d’un homme singulier, c’est en acceptant la tyrannie de l’opinion. Ce lien qui la rive à autrui n’implique pas la réciprocité de l’échange; si elle cherchait à se faire reconnaître par la liberté d’autrui tout en la reconnaissant aussi comme fin à travers des activités, elle cesserait d’être narcissiste. Le paradoxe de son attitude, c’est qu’elle réclame d’être valorisée par un monde auquel elle dénie toute valeur, puisqu’elle seule compte à ses propres yeux. Dans“Le deuxième sexe’’, Beauvoir discute la description de femmes vue par cinq écrivains. Ils sont Henri de Montherlan, D.H.Lawrence, Paul Claudel, André Breton et Stendhal. Elle analyse précisément pour nous laisser comprendre comment ils construisent chacun la femme idéale selon leurs valeurs personnelles. Pour chacun d’entre eux, la femme idéale sera celle qui incarnera le plus exactement l’Autre capable de l’aider à se révéler à soi-même. En définissant la femme, chaque écrivain définit son éthique générale et l’idée singulière qu’il se fait de lui-même. Ainsi les caractéristiques des femmes idéales sont particuliers à chacun, mais elles ont en commun le fait qu’elles peuvent s’oublier et sont prêtes à se sacrifier pour un homme. Conclusion Le fait est que les hommes commencent à prendre leur parti de la condition nouvelle de la femme; ne se sentant plus a priori condamnée, celle-ci a retrouvé beaucoup d’aisance: aujourd’hui la femme qui travaillent ne néglige pas pour autant sa féminité et elle ne perd pas son attrait sexuel. Cette réussite—qui marque déjà un progrès vers l’équilibre—demeure cependant incomplète. Il existe aujourd’hui un assez grand nombre de privilégiées qui trouvent dans leur profession une autonomie économique et sociale. Cependant, la femme qui s’affranchit économiquement de l’homme n’est pas pour autant dans une situation morale, sociale, psychologique identique à celle de l’homme. La manière dont elle s’engage dans sa profession et dont elle s’y consacre dépend du contexte constitué par la forme globale de sa vie. Or, quand elle aborde sa vie d’adulte, elle n’a pas derrière elle le même passé qu’un garçon; elle n’est pas considérée par la société avec les même yeux; l’universe se présente à celle dans une perspective différente. Le fait d’être une femme pose aujourd’hui à un être humain autonome des problèmes singuliers. On a vu pourquoi originellement les hommes ont asservi les femmes, la dévaluation de la féminité a été une étape nécessaire de l’évolution humaine; mais elle aurait pu engendrer une collaboration des deux sexes, l’oppression s’explique par la tendance de l’existant à se fuir en s’aliénant dans l’autre qu’il opprime à cette fin. Le fait est que les hommes rencontrent chez leur compagne plus de complicité que l’oppresseur n’en trouve habituellement chez l’opprimé. On me dira que toutes ces cinsidérations sont bien utopiques puisqu’il faudrait pour 《refaire la femme》que déjà la société en ait fait réellement l’égale de l’homme; les conservateurs n’ont jamais manqué en toutes circonstances analogues de dénoncer ce cercle vicieux: pourtant l’histoire ne tourne pas en rond. Sans doute si on maintient une caste en état d’infériorité, elle demeure inférieure: mais la liberté peut briser le cycle. Qu’on laisse les Noirs voter, ils deviennent dignes du vote, qu’on donne à la femme des responsabilités, elle sait les assumer. Le fait est qu’on ne saurait attendre des oppresseurs un mouvement gratuit de générosité, mais tantôt la révolte des opprimés, tantôt l’évolution même de la caste privilégiée crée des situations nouvelles. Ainsi les hommes ont été amenés, dans leur propre intérêt, à émanciper partiellement les femmes: elles n’ont plus qu’à poursuivre leur ascension et les succès qu’elles obtiennent les y encouragent, il semble à peu près certain qu’elles accéderont d’ici un temps plus ou moins long à la parfaite égalité économique er sociale, ce qui entraînera une métamorphose intérieure. De toute façon, l’égalité véritable des deux sexes est immanquablement l’évolution finale.
論文目次
緒論
I.研就動機....................1
II.研究方法...................8
III.論文架構..................10

第一章 西蒙.波娃《第二性》中的女權議題分析
第一節 中古世紀以來西方女性運動發展..................13
第二節 女性運動的基本論調..................................24
第三節 存在主義女性主義.....................................32
第四節 職業女性現象............................................44
 第五節 女性自處意識覺醒.....................................48
 第六節 結論.........................................................53

第二章 台灣當代女權議題探討
 第一節 中國近代推至台灣現代女權的發展.................54
 第二節 近代台灣社會的女性自我價值觀....................59
 第三節 從教育、工作層面檢視女性地位與兩性之間的差別待遇............64
 第四節 當代台灣女性的第二性地位..........................76
 第五節 女性自我意識甦醒與存在價值.......................80
 第六節 結論...........................................................87

第三章 探究《第二性》中女性地位理論與台灣女性角色問題
 第一節 分析《第二性》中女性角色地位....................91
 第二節《第二性》中女性迷思呈現...........................96
 第三節 透過《第二性》窺見台灣女性權利發展..........101
 第四節 結論...........................................................106

總結............................................................109
參考文獻......................................................120
附錄一、西蒙.波娃年譜...............................130
附錄二、她是西蒙.波娃...............................133

圖 表 目 錄
【圖一】論文分析架構圖.....................................................12
【圖二】結婚離職因素組織圖...............................................75
【表一】就業女性工作環境之困擾項目表—按教育程度分........70
【表二】各國男女平等法制一覽............................................73
【表三】各國男女僱用機會均等法制內容...............................74
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台灣省政府社會處,《台灣省省民對社會福利措施意向調查報告》,1995。
行政院主計處,《婦女婚育與就業調查報告》,1990。
行政院主計處,《台灣地區人力運用調查》,1992。
行政院主計處,《中華民國八十二年台灣地區婦女婚育與就業調查報告》,1994。
行政院勞工委員會,《1994年台灣地區婦女勞工統計》,1995。
呂寶靜、陳小紅、張晉芬,《台灣地區1995年婦女滿意度民意調查分析報告》,台灣、台北:二十一世紀基金會,1995。
高淑貴等,《已婚職業婦女子女照顧問題之研究》,行政院研究發展考核委員會,1988。
張懿云,〈婦女福利相關法規之匯整與檢討〉(初稿),內政部委託研究,1995。

【報章雜誌】
王雅各,1994,男性的政治,女性的選票,《聯合報》,十一月十三日,五版。
梁玉芳,1997,廢公娼引爆「姐妹鬩牆」,《聯合報》,九月六日,七版。
《聯合報》,1998,「不忙」的檢察官,台灣的「家裁之人」為女性爭取平權—婦援會董事長:李子春婦女陣營中找到麥克風,七月六日,六版。

【參考網站】
* 女權上路 Womenent
http://www.womenet.org.tw/
* 台北市女性權益促進會
http://tapwer.womenweb.org.tw/
* 財團法人 婦女權益促進發展基金會
http://www.wrp.org.tw/Conf/index4b12.htm
* 女性勞工 職場性騷擾
http://taiwan.yam.org.tw/nwc/nwc3/papers/forum532.htm
* 女性主義論壇
http://wistariahouse.com/progame/200506/programe-2.htm
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